Déplacer le centre de gravité de la prévention des risques psychosociaux.
Il faut réussir à déplacer le centre de gravité des Risques psychosociaux vers plus de prévention au travail.
Le
document unique permet de faire déjà un gros travail de collecte et
d'analyse mais il ne permet pas tout et en tous cas il ne permet pas le
contact humain journalier entre un manager et son équipe.
C'est aussi et surtout à ce niveau que les échanges doivent se faire et que les outils de la prévention doivent être utilisés;
Reste qu'il faut que chacun joue franc jeu et c'est là souvent que commence la difficulté.
"On
n'aime pas se dévoilé, on ne sait pas ce qui sera fait hiérarchiquement
de cette information à son supérieur, peut-on lui faire confiance."
Si on est dans une petite structure et selon l'ambiance et les relations dans celle-ci, va-t-on se confier et à qui ?
Aujourd'hui
dans le monde tendu et individualiste qui a été cultivé ces 30
dernières années, les relations semblent plus complexes qu'avant.
Nous
possédons des moyens de communications exceptionnels à travers
l'espace, mais nous ne sommes quelques fois pas capable d'aborder un
sujet avec un collègue qui est assis à l'autre bout du bureau.
Dans nos formations nous mettons en avant ce point,
il faut retrouver des repères, se les reconstruire, les partager, ne pas craindre l'autre, mais construire avec lui.
C'est notre rôle de "facilitateur" dans l'entreprise.
La prévention des risques psychosociaux ne se limite pas à la rédaction du document unique, la prévention des risques psychosociaux se contruit chaque jour dans la confiance et la réciprocité.
La confiance ne s'aquiere pas en une journée. C'est un travail de tout les jour qui permet le dialogue vrai.
Prévention des risques psychosociaux et salariés heureux !
Des salariés heureux au travail sont plus productif
de 30% et vendent 37% de plus. On constate aussi une amélioration des
résultats financiers de 40 % pour une amélioration de 20 % de la qualité
de vie au travail (Etude publiée dans la Harvard Business Revue).
A l'inverse, ne rien faire pour la qualité de vie au travail
peut induire un coût équivalent à 7 % de la masse salariale (des études
Suisse et Scandinave évaluent à 3 à 4 % du PIB sur leur pays le coût du
stress).
On sait aussi que la moitié des jours d'abscence au travail
sont dus au stress, ne rien faire serait faire preuve d'une faute de
gestion de la société.
Prendre en compte La prévention des Risques psychosociaux
n'est pas un sujet léger, mais à contrario, ce n'est pas un dossier
aussi « impénétrable » que ça, à condition de le prendre à bras le
corps.
Pour finir et comme exemple, il a été évaluer qu'une PME
de 300 personnes avec un CA de 300 millions d’euros subit un coût caché
d’environ 800 000 Euros avec un turn-over moyen de 12% et un absentéisme
moyen de 7%. Grâce à des actions visant à améliorer la qualité de vie
au travail, 400 000 Euros peuvent être économisés. »
Chez vous, quelle serait vos économies avec
une prévention des risques psychosociaux adéquate ?
La prévention des risques psychosociaux passe par le repérage
La prévention des risques psychosocaiux passe par le repérage et l'élimination des situations dégradées, bloquées, malsaines.
Il
faut alors ouvrir ou restaurer les possibilités d’expression des
salariés entre eux et/ou hiérarchiquement, améliorer l’égalité
professionnelle qui sont sources d’économie.
Les experts en management de la qualité de vie au travail,
confirment que toute action visant à améliorer l’un ou l’autre des
aspects évoqués ci-dessus aura non seulement un impact positif pour les
salariés, mais se traduira en termes de gain pour l’entreprise.
La prise en compte de la prévention des risques psychosociaux
permet donc selon une étude l’ANACT des bénéfices pour l’entreprise
peuvant représenter une diminution de 50% de l’absentéisme et de 7% du
turn-over.
Prévention des risques psychosociaux - du cadre à l'action.
Donner un cadre à l’action pour la prévention des RPS.
Les démarches de prévention des RPS semblent
bien avancées dans les collectivités importantes. Ces démarches ont
été initiées avant que n’intervienne le couperet réglementaire. Les
représenant du conseil général de Seine-Saint-Denis et de la ville
d’Evry (Essonne) confirment ces engagements dans leur témoignages à la
réunion.
Deux collectivités où la volonté a été de structurer et pérenniser la prise en charge des RPSet la prévention des risques psychosociaux bien
avant 2015, à travers la constitution de services dédiés au traitement
des questions de santé et de bien-être au travail. Et où des démarches
méthodiques ont été mises en œuvre, prenant notamment appui sur la
constitution d’instances de réflexion et de travail.
Passer d’une prévention formelle à une prévention réelle des risques psychosociaux.
Pierre
angulaire des démarches RPS, les agents sont largement mis à
contribution, directement et par le biais du CHSCT, de la phase de
diagnostic au plan d’actions. Yvon Miossec, maître de conférences en
psychologie du travail au Conservatoire national des arts et métiers
(Cnam), confirme l’importance d’interroger les personnels et les équipes
de travail, tout en fustigeant le processus classique « diagnostic /
plan d’actions ».
« La prédominance des obligations
réglementaires incite à aborder la question de la santé au travail et
des risques psychosociaux selon ce schéma. Le problème est qu’au lieu de
parler de santé au travail, on fait du juridique. Pour passer d’une
prévention formelle à une prévention réelle, il faut certes mettre les
agents à contribution, mais pour analyser avec eux leurs activités
quotidiennes et identifier les « ressources psychosociales » à mobiliser
pour améliorer leurs conditions de travail », estime-t-il.
Une brochure intéressante sur la prévention des risques psychosociaux
Il y a beaucoup de lecture autour de la prévention des risques psychosociaux.
Vous êtes Cadre, manager, vous êtes dirigeant d'une PME et vous notez dans votre équipe ou vos équipes une augmentation de l'absentéisme, une augmentation des absences pour maladie, des maux de dos à répétition, éventuellement un turn over naissant dans votre entreprise ?
Vous ressentez un certain malaise parmi les salariés, on vous signale des soucis.
Vous pensez d'abord à de fausses rumeurs et vous continez votre travail.
Avez vous pensez qu'il peut s'agir de stress au travail et que éventuellement la prévention des risques psychosociaux pourrait être une solution.
Peut-être que ce n'est rien non plus, il ne fat pas non plus passer son temps à être alarmiste.
En
tout cas si le doute vous prend, nous vous conseillons cette bonne
brochure qui précise les causes et les manifestations du stress au
travail.
Cette brochure souligne les conséquences sur la santé des individus et pour l'entreprise de la non prise en compte des RPS.
Elle détaille enfin les signaux qui doivent vous alerter, les raisons et les façons d'y remédier.
Elle vous donnera les premières pistes vers la prévention des risques psychosociaux dans votre entreprise ou dans votre service.
Et si vous avez un doute pour la prévention des risques psychosociaux, faites appel à un service compétent, soit dans votre entreprise soit dans votre région.
La prévention des Risques psychosociaux – Evaluation.
Coûts ou profits de la prévention des risques psychosociaux dans l'entreprise.
L'études
du capital immatériel permet pour ceux qui en douterait encore de voir
que toute entreprise possède un patrimoine immatériel important. C'est
ce que permet de mesurer une étude de capital immatériel (si le sujet vous intéresse prenez contact avec nous).
Pour faire simple ce capital immatériel
est la différence entre la valeur comptable de l’entreprise et sa
valeur sur le marché, c’est-à-dire ce qu’un investisseur est prêt à
payer pour l’acquérir.
Il y a différent capitaux immatériels mais il y en a un qui est central, c'est le capital Humain.
Comment la prévention des risques psychosociaux pourrait retenir votre attention ?
Deux raisons :
1 : En tant que dirigeant, vous allez y gagner financièrement.
2 : Humainement, en qualité de vie, en bien-être au travail, tout le monde s'y retrouve.
Et sur ce second point il est essentiellement question :
- De
la stabilité du personnel (partage des valeurs de l’entreprise,
maîtrise des savoirs faires, bonne connaissance du marché et des
clients)
- De sa motivation donc de son engagement
- De la qualité du management
- De l’ambiance général dans la société ou le service.
La prévention des Risques Psychosociaux , ou en est on ?
Plan de prévention des risques psychosociaux, où en est-on ?
En application de l’accord-cadre du 22 octobre 2013 relatif à la prévention des risques psychosociaux (RPS), chaque employeur public devait élaborer un plan d’évaluation et de prévention des RPS avant le 1er janvier 2015.
Au-delà de cette obligation légale, où en sommes nous dans la prévention des risques psychosociaux?
Quelles actions sont menées ou ont été menées, quelles mesures ont été
prises, quels suivis, pour aujourd’hui et pour demain, pour faire face à
la montée du stress et de la souffrance au travail ?
Un point sur la fonction publique :
Le Club RH s'est réunit le 12 décembre à Paris,
directeurs généraux et experts ont apporté leur éclairage sur ces questions.
Signé le 22 octobre 2013, le protocole d’accord-cadre
sur la prévention des risques psychosociaux
au sein
de la fonction publique a marqué une étape dans
la prise en
compte de cette problématique par les employeurs territoriaux. En raison
notamment de l’obligation pour chaque collectivité d’élaborer un plan
d’évaluation et de prévention des Risques Psychosociaux.
Claude
Soret-Virolle, DGA du Centre interdépartemental de gestion (CIG) de la
grande couronne de la région d’Ile-de-France, tempère pourtant la portée
de cette démarche.
« La déclinaison locale de ces accords
collectifs a pris corps dans un certain nombre de grosses structures.
Mais elle reste sans objet dans celles de moins de 50 agents puisque le
président du centre de gestion dont elles dépendent, via le comité
d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT)
départemental, n’a pas vocation à se substituer à l’autorité
territoriale. A une intention louable, s’oppose une diversité de
structures, assimilée aux très petites entreprises du privé et qui
aurait nécessité de renvoyer l’employeur face à ses agents »,
observe-t-elle.
Toutes les démarches pour la prévention des risques Psychosociaux ne sont pas forcément mise en place dans ces dernières structures.